" Lorsqu'un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question" ....Pierre Desproges
Jagonneuse, pédante et élitiste la philo ? Pourtant il s'agit simplement de questions que les hommes se posent depuis qu'ils pensent, d'un désir naturel de savoir : " Qui suis je ? Qu'est ce que la vérité ? Quels rapports entre le corps et l'esprit ?
La philosophie nous est plus familière qu'on ne le pense. Quant à son vocabulaire, qui est jugé souvent obscur, il est le fruit d'une construction conceptuelle indispensable pour raisonne clairemnt et lever les ambiguités qui entravent la pensée.
Voici quelques mots pris au hasardavec leur explication :
BONHEUR : Le bonheu est l'état de satisfaction et de félicité auquel tout être humain aspire. Si intuitivement nous pensons tout savoir su le bonheur la difficulté majeure consiste à nous accorder sur les moyens d'y accéder et la place qu'on lui octroie. Par ailleurs, le bonheur semble relever d'un idéal inaccessible dans la mesure où nous le définissons par ce qui nous manque.
HEDONISME : l'hédonisme est la doctrine philosophique qui fait d la recherche du plaisir le but ultime del'existence et de sa conquête le souverain bien. Trop souvent réduit à son expression la plus vulgaire, l'hédonisme ne consiste pas à se livrer à une quête effrénée et démesurée de toutes les formes de jouissance sensuelles possibles. Bien au contraire, il constitue une éthique et repose sur une rationnalisation des plaisirs limités à la satisfaction des désirs qui correspondent à notre nature et à ses besoins réels mais qui surtout ne nous entraînent pas dans la spirale de l'excès.
Epicure est le philophe qui a le plus développé cette approche apologétique du bonheur constamment traversée pa une obsession d'équilibre . Soucieux de réhabiliter la sensation comme principe de connaissance, il recommande aussi de s ' en remettre à elle pour la recherche de la vertu dont le plaisir est un indicateur et non un adversaire. C'est toutefois comme absence de douleur qu'il est envisagé.Dès lors, le bonheur est aisé à atteindre puisqu'il réside dans la satisfaction des plaisirs les plus simples et dans l'évitement de la souffrance.